Le développement durable au cœur des GFV de BACCHUS CONSEIL

25/10/2023

Depuis bientôt 35 ans, Bacchus Conseil est heureuse et fière d’œuvrer au quotidien au développement durable, en accompagnant des vignerons/agriculteurs dans l’écriture de l’histoire de leur domaine vers une agriculture toujours plus responsable, raisonnée et afin de préserver le patrimoine viticole français pour les générations futures.

Selon le rapport « Our Common Future » : « Notre avenir à tous », réalisé par l’Organisation des Nations Unies - ONU en 1987, la définition du développement durable est la suivante :

« Répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

L’agriculture durable applique les principes du développement durable à la production agricole, à travers plusieurs modes de production alternatifs à l’agriculture conventionnelle, plus respectueux de l’humain et de la planète.

L’agriculture durable prend en compte la dimension humaine et sociale en minimisant son impact sur l’environnement.

Elle s’appuie sur les 3 piliers du développement durable :

  • Economiquement viable ; contribuant au développement du territoire et favorisant la relation ville-campagne, en créant de la valeur et de l’emploi de qualité.
  • Respectueuse de l’environnement ; gardienne des ressources naturelles, protectrice de la biodiversité et de la santé des consommateurs.
  • Socialement équitable ; garantissant des conditions de travail décentes aux producteurs, favorisant la qualité du lien entre les agriculteurs et les consommateurs.

Aujourd’hui plusieurs formes d’agricultures existent :

  • L’agriculture intensive : maximiser les rendements avec notamment l’usage important d’intrants.
  • L’agriculture conventionnelle : c’est la plus pratiquée dans le monde avec un recours important aux produits chimiques : fongicides, insecticides, herbicides, appauvrissant les sols en matières organique et conduisant à un usage intensif d’engrais.
  • L’agriculture raisonnée : recours aux produits chimiques limité avec une alternance entre l’usage de méthodes naturelles et conventionnelles.
  • L’agriculture biologique : mode de production fondé sur le refus de produits chimiques de synthèse et d’OGM. Les herbicides sont interdits mais pour lutter contre le mildiou et l’oïdium, le soufre et le cuivre sont autorisés dans la limite pour ce dernier de 4kg par hectare et par an.

 

La certification en agriculture biologique n’entraine pas automatiquement l’entrée du domaine dans le champ de l’agriculture durable et inversement :

Au-delà d’une pratique agricole écologique, l’agriculture durable est aussi une philosophie de production humaine et sociale.

Notre vision de la viticulture, nos valeurs d’économie solidaire, de partage d’expérience et de compétences, permettent aujourd’hui à Bacchus Conseil, d’être un soutien engagé des vignerons, vers des méthodes de viticulture durable, comme la conversion en bio, à l’agroécologie, à la permaculture, ou à la biodynamie.

Même si l’ensemble des vignerons que nous accompagnons ne sont pas certifiés en viticulture biologique, nous les encourageons vers la pratique d’une agriculture durable, en intégrant notamment à travers la constitution des GFV, la dimension humaine et sociale, en plus de la dimension environnementale.

Les associés sont de véritables ambassadeurs des domaines viticoles que nous accompagnons :

  • 18 domaines sont conduits en agriculture biologique,
  • 3 domaines sont en conversion biologique,
  • 7 domaines sont en agriculture biodynamique,
  • 13 domaines sont certifiés HVE,
  • 5 domaines sont labelisés TERRA VITIS.

 

L’agriculture durable est ni encadrée par un cahier des charges, ni reconnue par un label spécifique.

Depuis 2012 en France, le développement durable est au cœur de l’actualité politique et la nécessité de recourir à des modes de production agricole durables est reconnue :

Le « projet agroécologique pour la France » en 2012 a été consolidé en 2014 par la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt ayant créé les Groupes d’intérêt économique et environnemental (GIEE). Depuis 2015, selon le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, c’est environ 12 000 exploitations et plus de 750 GIEE qui sont entrés dans une démarche agroécologique.

Dans sa feuille de route pour l’Agenda 2030, la France reconnaît comme enjeu prioritaire « agir pour la santé et le bien-être de toutes et tous, notamment via une alimentation et une agriculture saines et durables ». Elle définit comme ambition nationale la transformation d’ici 2030 de deux tiers de la production agricole en agriculture durable.

 

De nombreux labels du Vin sont nés de l’affirmation politique en faveur du développement durable.

D’après l’étude Sowine/Dynata 2023, les labels du vin sont aujourd’hui plébiscités par les français :

  • 55 % des acheteurs prennent le temps de regarder si une bouteille de vin affiche une certification environnementale lors de l’achat. Le chiffre monte à 94 % pour les acheteurs sur internet.
  • Pour 48 % des acheteurs, ils garantissent la qualité du vin.
  • Pour 44 % le respect de l’environnement.
  • Pour 37 % l’origine du vin et son mode de production.

Concernant la biodynamie, deux labels existent en France :

Demeter, créé en 1927 en Allemagne et en 1979 en France. Ce label non spécifique à la viticulture, est plus exigeant que le bio sur plusieurs points et une formation de quatre jours est dispensée aux candidats à la certification. L’ensemble du domaine doit être en biodynamie. Il n’y a pas de dégustation des vins pour la certification. Depuis 2023 seulement 5 intrants ou techniques sont autorisés au maximum par cuvée.

Biodyvin, créé en 1995. Ce label français spécifique à la viticulture regroupe 200 vignerons. Un rapport d’activité doit être tenu par le vigneron. A la différence de Demeter, pour Biodyvin, tout ce qui est permis en bio est autorisé. La dégustation des vins est organisée pour la certification.

Labels propres à la viticulture responsable s’appuyant sur les trois piliers du développement durable :

Terra Vitis : Créée en 1998, c’est une association qui est née dans le Beaujolais. En plus des relevés d’eau, d’énergie et de carburant, les conditions de travail sur l’exploitation et la gestion des déchets figurent au cahier des charges.

Vignerons engagés : Créé en 2007, ce label a pour objectif de mettre en place la RSE : Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. Un audit complet est réalisé à travers 500 questions auxquelles il convient d’obtenir au moins 300 points sur 1 000. Les coûts de production, la rémunération des employés et la réflexion sur l’avenir du métier de vigneron sont aussi pris en considération, ce qui a permis à ce label de s’imposer notamment auprès des consommateurs.

Labels non spécifiques à la viticulture les plus connus :

HVE : Créé par l’Etat en 2012, cette certification avait pour objectif d’accompagner les agriculteurs dans la transition écologique. Le cadre du niveau 3 reposait sur quatre exigences : « La préservation de la biodiversité », « La gestion de la ressource eau », « La gestion de la fertilisation », « La stratégie phytosanitaire ».

Afin de répondre à ses détracteurs l’accusant d’être trop facilement obtenu, en 2022 un nouveau cahier des charges plus exigeant a été mis en place avec l’interdiction des produits phytosanitaires CMR1 (cancérigènes mutagènes reprotoxiques) et un abaissement des seuils d’engrais chimiques. Cela n’a pas suffi à empêcher en janvier 2023, sept associations de défense des consommateurs, de l’environnement et de promotion de l’agriculture biologique, de demander au Conseil d’Etat d’interdire le label HVE pour tromperie du consommateur et greenwashing : amélioration de son image en utilisant l’argument écologique de manière trompeuse.

Agri Confiance : Créé en 1992 par La Coopérative Agricole et le syndicat des coopératives agricoles en France, ce label est fondé sur la norme NF V01-005 certifiant la relation entre la coopérative et ses adhérents. Il concerne toute l’agriculture avec toutefois une représentation majoritaire de la filière du vin avec 2 500 viticulteurs certifiés recensés. Depuis 2018, il met l’accent sur la démarche RSE.

Zéro résidu de pesticides : Créé en 2018 par le collectif Nouveaux Champs. C’est un engagement de résultat avec une réduction drastique des pesticides de synthèse pendant le cycle de culture, jusqu’à 40% de moins par rapport à la culture conventionnelle. Attention tout de même car la mesure de résidus de pesticides ne descend pas sous les 10 microgrammes, ce qui est dénoncé notamment par des labels bio.

Label bio le plus connu :

En France, l’Institut national de l’origine et de la qualité – Inao, veille à l’application homogène du règlement européen relatif à la production et à l’étiquetage des produits biologiques.

AB : Créé en 1985 par le ministère de l’Agriculture, c’est le premier des labels Bio et le plus répandu, regroupant aujourd’hui 10 000 viticulteurs. D’après l’Agence Bio en 2022, 160 000 hectares de vignes sont en bio ou en conversion bio en France, soit 20 % du vignoble français. A noter que depuis le 1er juillet 2010, c’est le logo Eurofeuille qui est systématiquement utilisé, l’utilisation du logo AB étant devenue facultative.

 

Bacchus Conseil véhicule, soutient et encourage, à travers ses GFV, les engagements environnementaux pris par les vignerons, de plus en plus sensibles et investis dans l’atteinte d’objectifs visant à assurer l’équilibre et l’interdépendance entre les différentes espèces animales et végétales des terres cultivées, tout en garantissant un produit de qualité au consommateur.

Les GFV de Bacchus Conseil sont de véritables acteurs du développement durable.

Ils œuvrent pour la préservation des terroirs de la France viticole, de l’environnement et de l’humain ; la vigne et le vin en sont le lien.