Toute l’équipe de Bacchus Conseil est heureuse d’avoir suivi une formation relative à la filière vitivinicole :
L’acquisition des principaux repères de la dégustation par le visuel, l’olfactif, le gustatif et la longueur en bouche.
C’est l’analyse de ces 4 critères cumulés qui permet d’estimer l’équilibre d’un vin.
Nous avons été initiés au vocabulaire de dégustation du vin, élément fondamental permettant de décrire les émotions et les perceptions ressenties.
La dégustation étant subjective, cette formation nous a permis d’acquérir les codes verbaux œnologiques afin de pouvoir retranscrire avec précision l’analyse sensorielle de chacun.
Nous avons dégusté à l’aveugle, différents vins en AOC variées, incluant des vins des domaines exploitants des GFV Bacchus Conseil, nous ayant permis de découvrir, d’apprécier et d’identifier les marqueurs des différentes AOC françaises.
Nous avons eu l’honneur et la joie d’être accueillis chaleureusement, pour une journée d’immersion aux Vignobles CHASSON – Château Blanc, domaine viticole, construit par notre Président ; Jean-Claude CHASSON, au début des années 90, dans un cadre époustouflant, aux pieds des falaises d’Ocres, à ROUSSILLON.
Magnifique journée chargée en émotions, nous avons eu le privilège d’avoir été initiés par un guide d’exception ; Monsieur CHASSON à la découverte en détail d’un domaine viticole :
Visite dans les vignes, avec observation des différentes tailles et les explications sur leurs utilités.
Visite de la cave, avec les différentes techniques de vinification, propres aux 3 couleurs de vin.
Jérémie DEPIERRE, directeur et œnologue du domaine Vignobles CHASSON – Château Blanc, a eu la gentillesse de nous faire déguster des vins en monocépage, directement extraits des cuves et des chais. Ce grand moment d’émotions gustatives, nous a permis de reconnaître et d’identifier plusieurs cépages.
Nous nous sommes imprégnés des marqueurs gustatifs du chardonnay, du viognier et de la roussanne pour les blancs puis du carignan, de la syrah et du grenache, pour les rouges.
Dernière journée de formation, nous ayant permis de poser un regard différent sur la filière vitivinicole, assez éloigné de l’artisanat et nous rappelant qu’à l’instar des autres produits de la filière agricole, le vin est aussi soumis aux dictats et aux défis de la mondialisation.
Avec seulement 3% de sa surface agricole utile exploitée en vignes en 2020, la part de la France, dans la production mondiale de vin est de 17 %.
Les productions cumulées de la France, de l’Italie et de l’Espagne, représentent 50 % de la production mondiale.
Toutefois, le vin produit par la France se démarque de celui de ses voisins car c’est un produit très qualitatif, dit à haute valeur ajoutée.
Le modèle français viticole est très créateur de valeur.
Avec sa haute technicité et sa haute fragmentation, le marché viticole français est unique. Ce qui fait sa force peut aussi expliquer la difficulté pour les opérateurs extérieurs de s’y implanter. En effet, il y a un nombre d’acteurs locaux important, intermédiaires incontournables pour pourvoir pénétrer le marché français : Les inter régions et les syndicats et comités interprofessionnels des vins en France en sont les principaux exemples.
En France, il y a autant de syndicats qu’il y a d’AOC quand par exemple en Australie, il y a un seul interlocuteur, organisme national qui centralise toute la production du pays et sa commercialisation.
Nous tenons particulièrement à remercier nos trois formatrices :