Jean-Claude Chasson, le fondateur de Bacchus Conseil, dirigeant d’un cabinet d’expertise-comptable spécialisé dans la gestion de domaines viticoles (il en a accompagné plus de 800), est aussi un amoureux de la vigne. Créateur d’un domaine viticole dans le Luberon, il a été témoin des obstacles auxquels faisaient face les vignerons au moment de la transmission de leur patrimoine ou lorsqu’ils avaient la possibilité d’acquérir de nouvelles parcelles, en raison de l’envolée des prix du foncier. C’est ainsi qu’il a mis en place dès 1989 ses premiers groupements fonciers viticoles (GFV). La création de Bacchus Conseil a concrétisé cette idée novatrice un peu plus tard. Au fil des ans, les projets se sont multipliés dans diverses zones géographiques, offrant la possibilité aux associés de devenir propriétaires de vignes aussi bien en Champagne que dans le Bordelais, la Vallée du Rhône, l’Alsace ou la Provence. L’équipe de six personnes qui gravitent aujourd’hui autour du fondateur gère désormais 64 GFV, réunissant ainsi 6000 associés sur 18 appellations.
Actuellement, Bacchus Conseil commercialise des parts de GFV dans les appellations suivantes : Pessac-Léognan, Châteauneuf-du-Pape, Lussac Saint-Émilion, Côtes-du-Rhône Plan-de-Dieu, Cairanne et Champagne.
Le principe du GFV est de constituer une société civile (rassemblant des associés) qui va acquérir des parcelles pour les louer à un vigneron. Lequel versera aux associés un loyer sous forme de dividendes qui seront, pour tout ou partie, convertis en bouteilles. Chaque année, les associés attendent les assemblées générales avec presque autant d’impatience que les enfants à l’approche du 25 décembre.
Les GFV Bacchus Conseil restent accessibles (à partir de 3400 € la part) et constituent un investissement rationnel de « bon père de famille ». Certes, s’il s’agit d’un produit concret c’est aussi une part de rêve que l’on s’achète. Et pas seulement, car il est ici question de placer son argent en fonction de ses valeurs : solidarité, économie durable, écologie, plaisir de la table et de l’œnotourisme, partage, convivialité. Un investissement qui place l’humain et le respect de la terre au centre de ses projets. Un placement plaisir rémunéré en flacons qui tient autant du financement participatif que d’une traditionnelle gestion de patrimoine.
Il s’agit aussi de maintenir des vignes sous pavillon français, comme ce fut le cas à Bordeaux il y a quelques années, lorsque Bacchus Conseil a monté un GFV pour éviter une vente sous pavillon étranger.
Garder l’humain au cœur de ses préoccupations n’empêche aucunement les performances. En témoignent les nombreuses récompenses obtenues en 2020 par Bacchus Conseil dans la revue « Gestion de fortune » : « Meilleure équipe commerciale » dans la catégorie « Produit de diversification » et « Meilleur fonds foncier viticole » pour la troisième fois.
Pour l’investisseur, les parts de GFV représentent un très bel outil d’optimisation fiscale, notamment en matière d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) avec une exonération à hauteur de 75% dans la limite de 101 897€. Concernant les mutations (donations et successions) elles sont exonérées de droits à hauteur de 75% dans la limite de 300 000€.
Compte tenu de l’évolution du foncier et des coûts de transmission ou de développement, on constate que les GFV sont promis à un bel avenir. En acquérant une ou plusieurs parts d’un vignoble, les associés concrétisent un rêve. Celui d’avoir un pied dans la vigne sans avoir à en gérer les problèmes quotidiens.
Un article à retrouver dans le numéro d'avril 2021 (Numéro 323) du magazine "Gestion de Fortune"
Photo d'illustration : Champagne Castelnau©